Fabriques ou Folies

Inspiré par les parcs du XVIIIème siècle et les jardins anglo-chinois, Charles de Beistegui a multiplié les folies (ou fabriques) à Groussay dans les années 1950-1970. Modifiant le terrain, creusant des lacs et des canaux, il a imaginé et réalisé en vingt ans une oeuvre aussi originale que la décoration intérieure du château.

LA TENTE TARTARE 
  
Edifiée en 1960 et conçue en tôle peinte, la tente Tartare abrite dix mille carreaux de Dleft. Elle s’inspire de celle que le roi Gustave III de Suède a élevé en 1781 à Drottningholm.
 
TEMPLE DU LABYRINTHE

Au centre d’un petit labyrinthe végétal, une « fabrique » en pierre, construite en 1967. A l’intérieur, des photos du grand photographe anglais Cecil Beaton qui a beaucoup fréquenté Groussay. 

LE PONT PALLADIEN

Conçu en 1960 par Emilio Terry, il rappelle le pont de Wilton-Park en Angleterre et le pont des Guglie à Venise, où Charles de Bestegui possédait le palais Labia, qui abrita le « Bal du siècle » en 1951.
   
COLONNE OBSERVATOIRE
     
Inspirée de la colonne Vendôme, elle a été conçue en 1962. A son sommet on y découvre la campagne d’Ile de France.

PAGODE CHINOISE

Réalisée par Emilio Terry, décorateur et architecte d’origine cubaine, complice de Charles de Beistegui, la pagode, créée en 1963, a nécessité un bassin, une île et de lourds aménagements. 

PYRAMIDE

C’est en 1968 que Beistegui conçoit cette pyramide de briques roses inspirée de celle de Caïus Cestius à Rome.
 
     
TEMPLE D’AMOUR

La première des fabriques de Groussay qui rappelle le Trianon, a été élevée en 1949. Il vient d’étre restauré.

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